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Petit espoir écologique dans l’industrie florissante du bâtiment en Inde

Darryl D’MONTE

02 / 2011

Une grande partie du secteur de la construction en Inde s’inspire des édifices occidentaux de verre et d’acier, peu efficaces sur le plan énergétique. Mais avec l’introduction de deux systèmes de classification écologique pour les bâtiments, la relance de l’architecture traditionnelle et la mise en place, par 30 collèges d’architecture/ingénierie, de sessions de formation sur la certification écologique, le pays renforce peu à peu sa capacité à construire des bâtiments verts.

L’expression acerbe utilisée par V. S. Naipaul, “les imitateurs”, colle parfaitement à presque tous les aspects de la vie dans ce pays. Les bâtiments ne dérogent pas à la règle. Dans chaque métropole, ils sont conçus selon les normes occidentales qui s’appliquent aux climats tempérés. Par temps froid, vous devez conserver la chaleur des bâtiments. Outre les systèmes de chauffage artificiel, les architectes locaux créent des immeubles ayant vocation à préserver au maximum la chaleur. C’est pour cette raison que le verre est largement utilisé. Ce n’est pas un hasard si, à l’échelle mondiale, on parle d’effet de serre sur le climat.

Maintenant, on ne comprend pas bien pourquoi les tours de bureaux, les centres commerciaux et autres édifices similaires doivent suivre la même voie. Je me rappelle que, lors de la construction des bureaux de CEAT à Worli, Mumbai, au cours des années 1970, on coupait la climatisation à 17 heures. Certes, les salariés ne travaillaient pas autant à cette époque, mais lorsqu’ils devaient faire des heures supplémentaires et qu’ils n’avaient pas la chance d’avoir une fenêtre dans leurs bureaux, ils ne se sentaient pas à leur aise. De nos jours, la plupart des fenêtres de bureaux sont hermétiquement scellées.

Selon l’International Institute for Environment and Development (Institut International pour l’Environnement et le Développement) de Londres, les villes sont à l’origine d’environ 40% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Les estimations des Nations Unies leur attribuent un niveau plus élevé, de l’ordre de 60 à 80%. La plupart de ces polluants se trouve générée lors de l’utilisation de l’énergie dans les bâtiments – pour réchauffer ou refroidir les locaux, en fonction de l’endroit du globe auquel on se réfère, ainsi que pour l’éclairage et le fonctionnement des ascenseurs. Ceci n’inclut pas l’énergie intrinsèque des matériaux de construction. Il ne faut pas oublier que le verre et l’acier, les deux matériaux privilégiés dans le cadre de la construction des buildings indiens contemporains, sont très gourmands en énergie, comme le béton d’ailleurs. L’autre principal consommateur d’énergie dans les villes, c’est le transport.

A la veille du récent Sommet sur le Développement Durable de Delhi, rencontre annuelle des décideurs à l’échelle mondiale du secteur de l’environnement organisée par l’Energy and Resources Institute (TERI, Institut de l’Énergie et des Ressources), un colloque sur les « Bâtiments Écologiques » s’est tenu à l’initiative de l’EU-India Action Plan Support Facility (Comité de Soutien du Plan d’Action UE-Inde), avec pour objectif de favoriser le partage de solutions entre l’Inde et les Nations Unies.

Dans ces domaines, comme d’ailleurs dans le cadre de l’engagement mondial en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’Union européenne (UE) s’est montrée particulièrement proactive et pourrait obtenir de meilleurs résultats en la matière si les États-Unis adhéraient au programme. Elle vise une augmentation de 20% en termes d’efficacité énergétique d’ici à 2020 (qui concorde avec son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 20% selon le même calendrier), un accroissement de 20% de l’utilisation des énergies renouvelables pour 2020 et une réduction de la consommation énergétique dans les bâtiments de l’ordre de 40%, dont la moitié consiste en des bâtiments commerciaux. Dans une région fortement développée comme l’Union Européenne, les immeubles consomment plus d’énergie que le transport et l’industrie réunis.

Un portail internet baptisé Build Up, mis en place par l’UE, liste toute une gamme de solutions visant à optimiser l’utilisation de l’énergie. Pourtant, même au sein de l’Union Européenne, on observe un désintérêt général à l’égard de ces nouveautés. On manque également d’informations et de capacité technologique. Les bâtiments écologiques offrent des avantages collatéraux : la consommation d’eau y est réduite et les matériaux de construction sont plus durables, ce qui simplifie leur recyclage et leur réutilisation.

Le problème, qui concerne également ce pays, c’est que les constructeurs n’habitent pas les immeubles qu’ils construisent ; il n’y a donc aucune motivation pour eux à opter pour l’écologique car ils ne payent pas les factures d’électricité ou de gaz. En outre, l’industrie du bâtiment ne s’engage pas sur le coût du cycle de vie d’un bâtiment : son objectif, et c’est d’autant plus vrai en Inde, c’est d’achever la construction d’un immeuble (dans ce pays, il se peut qu’une partie ou la majorité de l’édifice ait déjà fait l’objet d’une vente préalable) et de débarrasser.

Penser que les bâtiments verts sont plus couteux ou qu’ils nécessitent des investissements plus importants est un mythe. Les constructeurs ont également l’impression qu’ils sont difficiles à bâtir et s’avèrent moins attrayants ou qu’il est moins agréable d’y travailler. L’Union Européenne tente de mettre en place des mesures fiscales incitatives comme une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) réduite ou une diminution des autres taxes, y compris des exonérations d’impôts.

L’Inde arrive seulement en seconde position après la Chine dans le domaine de la construction. Le volume des espaces de bureaux devrait passer de 200 millions de mètres carrés en 2009 à 890 millions de mètres carrés d’ici à 2030. L’industrie du bâtiment a utilisé près de 81 millions de tonnes de matériaux en 2010, soit 9% de plus qu’en 2009. Cependant, preuve de son manque d’efficacité, la moitié des déchets émanant de l’industrie de la construction finit dans des décharges, qui s’avèrent de plus en plus difficiles à trouver alors que les villes poursuivent leur expansion indéfiniment. Il existe différentes manières de recycler pour ces déchets, dont le revêtement routier.

“L’économie et le secteur du bâtiment en Inde se développent à un rythme sans précédent – 75% des immeubles qui existeront en 2030 restent encore à construire,” déclare Anjali Jaiswal, Directrice de l’Initiative Indienne du Natural Resources Defence Council (NRDC, Comité de Défense des Ressources Naturelles) basé aux États-Unis. Cet organisme a récemment publié une étude – ‘Porter l’Efficacité Énergétique vers de Nouveaux Sommets : Analyse et Recommandations pour le Secteur des Bâtiments Commerciaux et Résidentiels’ – qui comporte trois études de cas sur des immeubles situés à Hyderabad et donne un aperçu des normes d’efficacité sur le plan national et international ainsi que des options de financement. Cette étude apporte également des recommandations ciblées des parties prenantes visant à aider l’Inde à devenir un leader en matière d’efficacité énergétique dans la construction.

“Ceci offre à l’Inde une opportunité unique de réaliser des économies d’énergie pendant des décennies, et l’occasion d’agir en chef de file mondial par la mise en place d’une norme de qualité en matière d’efficacité énergétique des bâtiments et en repoussant les limites de ce qui est possible,” souligne David Goldstein, co-Directeur du Programme Énergie du NRDC. Les trois bâtiments d’Hyderabad donnent des exemples concrets des coûts de construction, des processus de certification, des techniques d’efficacité énergétique mises en Ĺ“uvre lors des chantiers de construction, et du court délai nécessaire pour amortir le coût des améliorations éco-énergétiques.

Selon les dires du TERI, il manque environ 190 millions de logements dans ce pays. Le National Council for Applied Economic Research (NCAER, Conseil National de Recherche Appliquée en Economie) rapporte que, d’ici à 2015, la moitié de la classe moyenne sera logée. Ceci représente une formidable opportunité de construire en partant de zéro, littéralement, et d’éviter les erreurs du passé. Le secteur du bâtiment, qui regroupe les habitations, les commerces, les hôpitaux, etc., utilise jusqu’à 30% de l’électricité consommée dans le pays. Seulement 27% des eaux usées sont traitées, ce qui génère des conséquences trop bien connues pour qu’on les rappelle ici.

Le Centre a adopté la Loi sur la Conservation de l’Énergie en 2001 mais celle-ci semble avoir été distinguée plus au travers des infractions commises que par le respect de ses textes. En 2007, un Code de la Construction pour la Conservation de l’Énergie a été adopté, mais sur la base du volontariat. A présent, grâce aux efforts proactifs d’Ajay Mathur, qui dirige la relativement nouvelle Agence pour l’Efficacité Énergétique (Bureau of Energy Efficiency), les nouveaux immeubles ont la possibilité de se conformer aux dispositions de ce Code. A Delhi, l’immeuble qui abrite l’hôpital Fortis est conforme au Code, ce qui démontre les exigences auxquelles répondent les constructions et les avantages de la mise en conformité.

Le Ministère des Énergies Nouvelles et Renouvelables (Ministry of New and Renewable Energie, MNRE), sous l’égide de Farooq Abdullah, a également commencé à travailler sur un projet de bâtiment solaire. Ce que l’on appelle les bâtiments “solaires passifs” utilisent les variations diurnes – la différence des températures entre le jour et la nuit – pour chauffer ou climatiser les immeubles sans utiliser l’électricité. La simple circulation de l’air, à l’aide d’évents qui sont ouverts ou fermés selon le cas, fait toute la différence pour pratiquement rien. A tout le moins, ces types de constructions permettent de réduire les besoins en matière de climatisation ou de chauffage, même s’ils ne peuvent les supprimer complètement.

Un document publié par le Programme des Nations Unis pour l’Environnement (PNUE) sur les Bâtiments Durables et l’Initiative Climat livre un ‘état des lieux’ de ces constructions dans les États de l’Inde : “Les écoles locales du bâtiment restent profondément attachées aux pratiques traditionnelles qui prônaient la beauté et la joie dans le but d’améliorer le milieu culturel de l’environnement construit en Inde.” L’architecte Charles Correa a souvent évoqué la nécessité de privilégier les bâtiments “à ciel ouvert” dans la mesure du possible, en y intégrant des vérandas et des cours. Dans sa tour emblématique baptisée ‘Kanchenjunga’, sur B. G. Deshmukh Marg à Mumbai, il a essayé de reproduire ce type de conception en construisant des vérandas dans chaque duplex.

Parmi les initiatives nouvelles qui ont intégré le savoir-faire traditionnel, on peut citer le Torrent Research Centre (Centre de Recherches Torrent) dédié à l’entreprise pharmaceutique établie à Ahmedabad, qui représente en quelque sorte l’école « Mera Wala] » du courant de pensée vert. A Pondicherry, Sharanam est un centre de formation aux bâtiments qui emprunte certains principes des temples du Tamil Nadu. Le {Manav Sadhna Activity Centre (Centre d’Activités Manav Sadhna) est basé dans l’ashram de Gandhi à Ahmedabad et tente de contribuer à la viabilité des communautés des bidonvilles en impliquant des entreprises familiales dans le processus de reconstruction. Enfin, on trouve un Solar Housing Complex (Complexe d’Habitations Solaires) à Kolkata qui vise à créer un modèle financièrement viable pour les bâtiments durables.

Deux systèmes de classification écologique pour les bâtiments coexistent dans le pays. Le premier, connu sous le nom de Green Rating for Integrated Habitat Assessment (GRIHA) (Classification Écologique pour l’Évaluation Intégrée de l’Habitat), est un système de classification national approuvé par le MNRE. Il est pour partie mandaté par le gouvernement. Le Centre for Environmental Sciences and Engineering (Centre des Sciences et Ingénierie de l’Environnement) à l’IIT (Institut de Technologie indien) de Kanpur est le premier bâtiment conforme aux exigences du système de classification GRIHA. Jusqu’à ce jour, 92.900 m² de zones construites ont été répertoriées et feront l’objet d’une classification GRIHA. Ceci représente 1% de la charge de refroidissement et d’éclairage des énergies renouvelables. Le National Action Plan on Climate Change (Plan National d ’Action sur le Changement Climatique), dévoilé par le Premier Ministre en juin 2008, compte parmi ses huit missions un projet portant sur l’habitat durable, qui est sous l’égide du Ministère du Développement Urbain.

Le second système de classification écologique est le Leadership in Energy and Environment Design (LEED) (Leadership en Énergie et Conception Environnementale), lancé par l’India Green Building Council (IGBC, Conseil du Bâtiment Durable indien) qui, comme son nom l’indique, constitue une initiative intra-industrielle opérant sous l’égide de la Confederation of Indian Industry (Confédération des Industries Indiennes). Le premier organisme à obtenir cette certification fut l’Institute for Rural Research and Development (Institut de Recherche Rurale et de Développement), à Gurgaon. Le CII-Sorabji Godrej Green Business Centre (Centre d’Affaires Vert CII-Sorabji Godrej) à Hyderabad a obtenu la certification LEED Platinum. Au moins deux bâtiments ITC – à Gurgaon (également certifié Platinum) et à Hyderabad – ont remporté cette distinction. Ce dernier a reçu le Green Globe de la conception durable lors du sommet de Delhi cette année.

Selon P.C. Jain de l’IGBC, l’efficacité énergétique des constructions LEED était auparavant de l’ordre de 61% ; elle atteint à présent 67%. Il a plaidé pour que ces bâtiments bénéficient de mesures incitatives plutôt que de financements. Les constructions bénéficiant de la certification LEED devraient obtenir une augmentation de leur coefficient d’occupation du sol (FAR, la superficie construite rapportée à la superficie d’une parcelle, connue à Mumbai sous l’acronyme FSI). Ce niveau d’efficacité énergétique doit être maintenu, à défaut de quoi les propriétaires peuvent se voir lourdement sanctionnés. Jusqu’à aujourd’hui, environ 55 millions de mètres carrés ont reçu la certification LEED.

Le Bureau for Energy Efficiency (Agence pour l’Efficacité Énergétique) a regretté le fait que les textes actuels ne soient applicables qu’aux bâtiments commerciaux. Cependant, le pays renforce peu à peu sa capacité avec pas moins de 30 collèges d’architecture ou d’ingénierie qui mettent en place des formations sur la certification écologique, avec l’aide de l’USAID. Ces étudiants suivent un module de formation, après quoi ils subissent un test de compétences et obtiennent une accréditation en tant que certificateur.

Le choix de matériaux appropriés fait également l’objet d’une attention particulière. Le document émis par le PNUE cite TERI: « Nombre de nouveaux immeubles de bureaux intègrent des murs- rideaux de verre standard qui augmentent la nécessité d’avoir recours à la climatisation mécanique en Inde où le climat est particulièrement chaud. De récentes études portant sur la performance énergétique des immeubles commerciaux en Inde indiquent que l’efficacité est médiocre au regard des normes internationales, ce qui fait que les villes Indiennes accumulent des stocks de bâtiments inefficaces au plan énergétique et qui pourraient s’avérer non concurrentiels pour des décennies. » Espérons seulement que le verre qui recouvre trois des façades de la gare de Churchgate nouvellement construite à Mumbai, placé à une distance de 1,8 mètres du bâtiment, permettra vraiment de filtrer la lumière du soleil est le rayonnement UV, ainsi que le prétend la compagnie des chemins de fer « Western Railways ».

Les fenêtres à double vitrage réduisent le besoin en climatisation (et isolent du bruit) et des normes sont en cours d’émission dans ce domaine. Les matériaux de fenêtres seront clairement étiquetés, avec mention des coefficients importants. Les consommateurs pourront donc choisir vers quelles options s’orienter en connaissance de cause. Il est plus facile d’offrir de tels choix plutôt que de transformer le marché : un parallèle pourrait être fait avec le cas des ampoules fluorescentes compactes qui ont, dans une mesure, remplacé les ampoules incandescentes et qui, à leur tour, laissent à présent place à une alternative bien plus efficace sur le plan énergétique, à savoir les lampes à LED (lampe à diode électroluminescente).

Selon le MNRE, l’utilisation des énergies renouvelables dans les bâtiments varie en fonction des prix pratiqués pour l’énergie conventionnelle. Les sources d’énergies renouvelables sont onéreuses au départ et requièrent des règles du jeu équitables, au vu des subventions accordées pour l’utilisation de combustibles fossiles. Elles méritent la mise en place de mesures incitatives financières et fiscales. Prenons le cas des chauffe-eaux solaires qui, dans le contexte de l’Inde contemporaine, semblent être l’utilisation la plus efficace qui puisse être faite de l’énergie du soleil alors que l’électricité générée par les panneaux solaires photovoltaïques se révèle trop couteuse. Des subventions sont accordées aux particuliers. Toutefois, les services publics ont réservé un accueil favorable à cette technologie. Le Rajasthan State Electricity Board (Compagnie d’Électricité de l’ État du Rajasthan), suivant l’exemple de ses homologues du Karnataka, du Bengale occidental et du Tamil Nadu, offre une remise tarifaire aux gros consommateurs qui installent ce type de chaudières : ils peuvent ainsi vendre l’électricité qu’ils ont économisée aux industries à un tarif plus élevé.

Une des raisons pour lesquelles la vente de ces chaudières n’a pas décollé à Delhi, est que l’approvisionnement en eau se fait rarement en continu, ce qui signifie que lorsqu’un réservoir est vide, il faut des heures pour le remplir à nouveau et en chauffer le contenu tant qu’il fait encore jour. De plus, contrairement à d’autres États, les habitants de Delhi n’ont besoin d’eau chaude pour se laver qu’environ quatre mois dans l’année. En effet, selon le MNRE, les consommateurs de Delhi sont mieux lotis et ne voient pas d’inconvénient à dépenser cet argent dans leurs factures d’électricité. Cependant, les institutions telles que les hôtels et les hôpitaux ont installé des panneaux solaires à cet effet.

L’IGBC persiste à demander des FAR supplémentaires pour les bâtiments certifiés GRIHA, ce qui semble bien trop intéressé pour l’industrie du bâtiment. La NOIDA Authority a concédé une augmentation de 5% du FAR, à la condition que cette situation soit maintenue pour trois ans. Plusieurs gros constructeurs ont tiré parti de cette disposition. L’IGBC se fait fort d’instaurer la même réglementation dans d’autres villes ou, à tout le moins, de proposer des tarifs énergétiques plus bas pour ces bâtiments. D’ici Diwali [fête indienne qui a lieu en octobre], le conseil publiera une version révisée du Code du Bâtiment, un document de 90 pages. Le MNRE, au lieu de cela, lève les droits d’enregistrement pour les 100 premiers bâtiments qui obtiendront une classification trois ou quatre étoiles.

Key words

architecture, town planning, energy saving, climate change


, India

Notes

Lire l’article original en anglais : Small green hope in India’s burgeoning construction industry

Traduction : Marielle Bréhonnet

Source

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Darryl D’MONTE, « Small green hope in India’s burgeoning construction industry », in InfoChange, Février 2011

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