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Comment amener les jeunes à la production et à la consommation des films vidéo locaux

Le club Djamboula organise un festival

Jules Dumas NGUEBOU

03 / 1999

Sevrés des images de leur pays, les jeunes visionnent tout ce qu’ils rencontrent, pourvu tout simplement que ce soit l’image. Pornographie, violence et culte du Talion, tout est au rendez-vous à l’écran. Conséquence : Prostitution, banditisme, viol et vol sont passés pour devenir des actes quotidiens.

Or, pour réagir contre cette situation en s’intégrant solidement dans la production des films locaux et permettre aux jeunes passionnés du septième art de s’exprimer, c’est ce qui a présidé à l’organisation en1997 à Yaoundé, d’un festival de films vidéo amateur.

Trois principales cibles étaient en jeu : les sponsors pour le financement de nouveaux produits ; les producteurs pour sélectionner les meilleurs talents et les professionnels de l’image pour échanger les expériences.

Projections de films en nocturne précédées en journée de conférences débats sur des sujets telle l’adaptation et la place de la vidéo dans le film contemporain... constituaient le menu de la manifestation.

Le fesvida a été particulièrement financé par les fonds du Club djamboula. Mais il a surtout bénéficié du partenariat avec l’Institut Goethe de Yaoundé qui s’est, lui, chargé d’offrir la salle et le matériel de projection nécessaire.

Selon le promoteur de cette initiative M. Jules Abah Onana, "le fesvida de Yaoundé était une grande première. Une réussite sur toute la ligne. Nous avons néanmoins regretté l’absence d’implication financière de l’Etat qui a pourtant été approché. Aujourd’hui, Le fesvida est bloqué parce que les jeunes ne savent plus comment monter leur film, la spéculation s’étant installée dans le secteur".

Palabras claves

video, audiovisual, retiro del estado, política cultural


, Camerún

Comentarios

L’impossibilité dans laquelle se trouvent les organisateurs du Fesvida de renouer avec l’expérience, se justifie par le fait que le projet a été conçu sur un modèle basé sur les apports extérieurs. Si Djamboula n’avait pas minimisé sa contribution personnelle, ainsi que la mise en place d’une politique extérieure soutenue, s’il n’avait pas négligé ses lacunes financières internes, nul doute qu’elle se serait abstenue de vouloir faire du Fesvida, une manifestation annuelle régulière.

Notas

Jules Abah Onana est président du Club DjamboulaBP 8286 Yaoundé- Cameroun

Entretien avec ONANAH, Jules Abah

Fuente

Entrevista

ASSOAL (Association des Amoureux du Livre) - B. P. 5268 Yaoundé, CAMEROUN - Tél: (237)220.10.12 / 994.79.53 / 986.3016 - Camerún - www.assoal.org - assoal (@) netcourrier.com

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