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Coopération du lycée agricole de Valence avec le Sénégal

Pierre KREMER

09 / 1994

1. DESCRIPTIF DE L’ACTION

CADRE : En septembre 1992, l’ADOS (Association rôme Ourosogui Sénégal), en relation avec Ourosogui depuis 1985, envisage d’appuyer une action de coopération dans le domaine agricole et sollicite ainsi la participation du lycée agricole de Valence. Désirant élargir son champ d’action aux villages environnant Ourosogui, l’ADOS propose d’abord au Valentin de réaliser des monographies villageoises, base d’information nécessaire avant d’initier tout projet de coopération.

PUBLIC CIBLE : Etudiants en BTS agricoles (Technologie Végétale, Industries Agro-Alimentaires, Technico-commerciaux).

OBJECTIFS : S’insérer dans une logique régionale en répondant à la demande d’une association de la Drôme déjà engagée dans des actions de coopération avec la région d’Ourosogui mais dans d’autres domaines que l’agriculture (il ne s’agit donc pas de créer une action de plus mais de compléter un programme de coopération intégrée). S’insérer dans un projet de développement né de la volonté des villageois pour développer les techniques d’agriculture durable en zone sèche (cette adaptation est rendue nécessaire par l’extension du processus de désertification). Initier les étudiants à la coopération Nord/Sud en leur donnant l’occasion d’avoir une formation spécifique et une première expérience de terrain (éducation au développement).

MOYENS : En France, pendant les périodes au lycée, des animations (projections, soirées, ventes d’objets, concours...); pour informer et récolter des fonds. Des formations à la coopération et aux techniques d’agriculture durable en zone sèche pour les étudiants (travail par groupes thématiques, stage au CIEPAD ou avec la FIAAD, week-end de formation avec le GRDR, intérvenants spécifiques).Au sénégal, missions pour une quinzaine d’étudiants (diférents à chaque fois, mais même encadrement): le première mission visait à réaliser par binôme de étudiants une enquête de terrain dans 4 villages (contact avec les réalités agricoles du pays, participation active des travaux de saison); la euxième mission consistait à restituer les conclusion et analyses des enquêtes réalisées et à faire démarrer le projet de Soringho (jardin éducatif, sensibilisation de l’encadrement féminin du jardin); enfin, les missions suivantes ont eu pour but d’organiser les villageois et assure un suivi sur le terrain (champs collectifs avec techniciens agricoles et associations de villageois, jardins de femmes et familiaux), organiser des démonstrations de techniques d’agriculture durable, continuer la sensibilisation des enfants dans les écoles, et informer sur des sujets choisis à la demande des villageois.

PARTENARIAT : Les maîtres d’oeuvre : ADOS et le GTA du VALENTIN (Lycée agricole de Valence, Ministère de l’Agriculture). Les partenaires : Réseau Sénégal (DGER, Ministère de l’Agriculture), appui en France pour monter le projet; associations de migrants (en France)et de villageois (au Sénégal); le GRDR (Groupement de Recherche pour le Développement Rural); PIF (Programme Intégré du Flueve); CIEPAD (Carrefour International d’Echange de Pratiques Appliquées au Développement); FIAAD (Formation Intervention Application pour un Autre Développement); ENDA PRONAT, organisme sénégalais de développement agricole; ASPAB (Association Sénégalaise Pour l’Agriculture Biologique).

2. EVALUATION ET MISE-EN-PERSPECTIVE

EVALUATION : Un document de travail écrit a été restitué auprès des villageois et des partenaires intéressés. Il a donc servi de support à une auto-évaluation entre ces différents partenaires. Les résultats sont globalement satisfaisants, mais une formation des enquêteurs plus approfondie permettrait une nouvelle efficacité sur le terrain.

NATURE DES DIFFICULTES : Pour la réalisation des enquêtes : manque de formation des enquêteurs, problèmes de communication dûs aux différences culturelles. Pour l’action sur le jardin maraîcher : manque de suivi qui limite l’efficacité sur le terrain.

CONDITIONS DE REUSSITE : Pour le partenariat avec l’école de Soringho : malgré le problème du suivi, cette action suit son cours. Le lycée accompagne la démarche. Les élèves, mais aussi l’association des parents, sont impliqués dans ce projet.

ENSEIGNEMENTS : Travailler avec des professionnels permet de mener une action qui est plus crédible auprès des villageois. La responsabilité des villageois et leur participation est indispensable à la réalisation des monographies.

CONSEILS : Formation solide des étudiants, théorique et pratique, avant de partir en mission. Restituer le travail réalisé aux intéressés. Travailler avec des partenaires présents sur le terrain qui valoriseront ces enquêtes. Réaliser des enquêtes en binômes mixtes (un étudiant du Nord, un étudiant du Sud)permet de lever les barrières et d’avoir une approche plus précise.

Mots-clés

éducation au développement, jeune, coopération Nord Sud, agriculture, milieu rural


, France, Sénégal

Commentaire

Fiche réalisée sur la base du retour-questionnaire envoyé par le LEGTA du Valentin et le Ministère de l’Agriculture.

Source

Enquête

BUREAU COOPERATION INTERNATIONALE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, LEGTA=LYCEE D'ENSEIGNEMENT GENERAL, TECHNIQUE ET AGRICOLE DU VALENTIN (France)

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