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Bruxelles, capitale de l’Europe. Et les habitants ?

Marie-Thérèse VANDERMEERSCHE, Tineke VAN HEESVELDE

1999

Le contexte

Depuis les années soixante, le quartier Nord de Bruxelles, en Belgique, fait face à des menaces incessantes de projets immobiliers. Tout a commencé avec le Plan Manhattan, un projet mégalomane soutenu par les autorités communales pour construire 80 tours de bureaux sur le territoire d’un quartier populaire. L’argument principal était que Bruxelles devait devenir une métropole. La moitié des maisons ont été démolies, entre dix et quinze mille habitants devaient déménager. Lorsque 3 tours de bureaux furent construites, la crise de 1973 mit un arrêt provisoire au Plan Manhattan. En 1988, lorsque Bruxelles fut choisie comme capitale de l’Europe, des projets de bureaux ont été élaborés pour la plus grande partie des terrains vagues, mais aujourd’hui, il reste des terrains sans destination connue. Les habitants de certaines parties du quartier craignent toujours d’être expulsés, d’autant plus que des spéculateurs possèdent de grandes parties de ces îlots et ne font rien pour garder leurs maisons en bon état. Les îlots voisins des projets de bureaux sont donc remplis de maisons vides ou délabrées.

Description du processus

L’expérience est en cours depuis les années soixante.

Aujourd’hui le quartier Nord compte douze mille habitants, qui sont tous, à un titre ou à un autre, concernés par le déroulement de cette expérience.

1. Quelles ont été les causes qui ont contraint les habitants à se battre contre la menace d’expulsion ?

La réaffectation d’une grande partie du quartier en zone de bureaux a modifié complètement le quartier. Aujourd’hui il y a toujours l’incertitude quant à l’avenir de ce quartier. Le quartier Nord se trouve à cheval sur trois communes de Bruxelles (Bruxelles-Ville, Schaerbeek, et Saint-Gilles) et les trois communes ont toujours été solidaires pour la destruction du quartier Nord, et la défense des entreprises immobilières, car la logique économique prime. De plus, le contrepoids électoral n’est pas très lourd : plus de 60 % de la population n’est pas de nationalité belge. Pour chacune des communes, les habitants ne forment qu’une minorité, dont la plupart n’a même pas de droit de vote. Par exemple, les Schaerbeekois du quartier Nord ne forment que 4 % de la population de Schaerbeek et 69 % de ces 4 % d’habitants n’ont pas de droit de vote !

Après la lutte contre les premières expropriations, les gens qui en avaient les moyens ont déménagé. Comme les logements promis dans le plan Manhattan (pour 12 000 habitants) ne sont réalisés que partiellement et tardivement après les démolitions, de nouveaux habitants se sont installés. C’est donc une population fragilisée, dont une grande partie habite dans des maisons dégradées avec peu de confort.

2. Certaines de ces causes sont-elles liées à des institutions ou à des processus internationaux ?

Certainement ! La nouvelle que Bruxelles allait être la capitale de l’Europe, en 1988, a immédiatement augmenté la demande de bureaux. À présent, la rumeur que l’Europe veut agrandir son patrimoine à Bruxelles provoque une nouvelle vague de spéculation au quartier Nord. De nouveau, prolifèrent des plans d’affectation et d’aménagement. De nouveau, des Plans Particuliers d’Affectation du Sol, qui pourraient donner une certitude aux habitants qui veulent investir dans leur maison ou leur quartier, sont retirés et modifiés. De nouveau, des intérêts financiers prévalent sur les intérêts de la population. Bruxelles a une structure politique très compliquée ; car elle relève de 19 communes, la région Bruxelloise, des Communautés Francophone et Néerlandophone, du gouvernement fédéral… Cela ne facilite pas la prise de décision et la répartition des prérogatives. L’installation des institutions européennes a encore complexifié cette accumulation. Au lieu de clarifier les structures au grand public, les autorités de tout niveau profitent du chaos pour faire ce qu’elles veulent.

3. Quelles ont été les stratégies employées par les gens pour rester dans leur quartier (légales ou illégales, négociations, manifestations, réhabilitation, etc.) ?

Grâce aux efforts des comités d’habitants, les promoteurs ont quand même dû assurer des compensations.

Jusqu’à présent les gens se réunissent en comités, afin de pouvoir réagir dès que c’est nécessaire. Ils s’informent sur les projets, sur leurs droits et leurs devoirs, parce qu’ils savent que c’est leur plus grande force. Ils se forment et dessinent leur propre plan, afin de le confronter aux plans des diverses autorités. Ils exigent que les autorités compétentes prennent des positions claires et s’ouvrent de plus en plus à la participation des habitants dans les décisions qui sont prises pour leur quartier.

S’il le faut, ils font des actions comme l’«arche de Noé » ou des interpellations au conseil communal. Souvent de façon ludique, les habitants montrent qu’ils savent de quoi ils parlent et ils essayent d’attirer l’attention du grand public :

  • « L’arche de Noé » était le thème d’une action du comité de quartier. Par cette action nous voulions mettre en évidence le grand problème des égouts au quartier Nord. Le thème était symbolique : « Un habitant du quartier Nord est toujours préparé au déluge. S’il pleut fort pendant quelques jours, l’habitant et ses voisins rassemblent leurs famille, leurs animaux et leurs meubles et s’embarquent dans leur arche…».

  • Sur ce thème, nous avons fait une interpellation au conseil communal. La commune connaît le problème (ainsi que la solution) depuis des années, mais elle n’assume pas sa responsabilité. En attirant l’attention de la presse et du conseil communal entier, le comité voulait mettre en évidence que la commune est responsable de ses égouts et doit apporter la solution. L’interpellation a bien réussi : l’échevin a dû répondre directement et nous avons eu beaucoup de réactions de la presse. Entre temps, nous avons obtenu un accord pour une installation de pompage. Nous sommes toujours en train de négocier pour obtenir un accord en cas d’inondation avant que l’installation soit placée (texte de l’interpellation en annexe).

  • Puisqu’une bonne partie du quartier Nord a été expropriée lors du plan Manhattan, il y a beaucoup de propriétés communales dans ce quartier. Une de ces propriétés est un bloc de logements, construit au début des années septante. Ce bloc était en très mauvais état et le comité avait essayé à plusieurs reprises d’inviter les responsables de la Ville de Bruxelles à dialoguer avec les habitants, malheureusement sans résultat. Avec une conférence de presse sur le thème de l’attribution d’un « prix pour le bloc de logements le plus négligé », le comité a obligé la ville de faire des travaux. La ville a, depuis lors, reconnu le comité d’habitants comme interlocuteur.

  • Le musée interactif n’existe pas encore. C’est un des projets d’un groupe d’habitants qui veulent rafraîchir la mémoire collective du quartier avec une reconstruction du quartier d’antan. Le musée veut être plus qu’une exposition d’archives et de vieilles photos. Il veut aussi montrer la petite histoire : les histoires des gens qui ont vécu dans le quartier, les tragédies comme les bons souvenirs… L’exposition ne sera jamais complètement terminée : nous voulons inviter tout le monde à ajouter des éléments nouveaux ou personnels, afin de garder une mémoire vivante de cette expérience.

  • Le parcours de rats et souris invite les fonctionnaires de tous les bureaux du quartier à découvrir le quartier dans lequel ils travaillent et qu’ils croisent normalement « comme des rats et souris, cherchant le chemin le plus court entre deux endroits ». Le quartier leur est présenté dans deux tours guidés. Ils peuvent parcourir les différents chemins quand ils veulent : des endroits importants seront indiqués sur une carte explicative. De temps en temps les fonctionnaires seront invités à des activités qui peuvent les aider à comprendre ce quartier, comme par exemple la fête du Ramadan, le marché aux fleurs, la brocante…

  • Quelques habitants font leur propre journal de quartier : Le Nordgazet, pour impliquer les autres habitants, pour stimuler le débat entre habitants et pour ne jamais oublier le passé. À cette fin les habitants fournissent aussi le souvenir permanent de l’histoire du quartier.

4. Est-ce que les habitants ont voulu changer les politiques de rénovation de la ville ?

On peut se demander si la ville a une réelle politique de rénovation ou si les évolutions se font au coup par coup. De grandes parties de Bruxelles sont sacrifiées aux promoteurs immobiliers et Bruxelles devient de plus en plus laid. Les habitants se sont toujours opposés à cette évolution due à la négligence et au manque de vision à long terme. Le quartier Nord n’a jamais été un quartier chic, mais il y avait quand même de belles maisons uni-familiales. Dans le quartier Harmonie (qui représente une partie du quartier Nord), la commune de Bruxelles a fait, après des années de négligence, des rénovations assez importantes. Cela a stimulé pas mal d’habitants pour rénover leur propre maison. Avec les primes à la rénovation, la région Bruxelloise veut inciter les quartiers défavorisés à rénover. Les comités de quartier sont les premiers à analyser ces primes au niveau d’opportunité et à promouvoir l’utilisation de ces primes, mais les habitants doivent d’abord être sûrs qu’il n’y aura plus d’expropriations et de démolitions. C’est donc une des priorités des comités de quartier de lutter contre la spéculation et l’insécurité, et d’exiger que les communes créent le climat de sécurité nécessaire pour la rénovation. Les comités veulent aussi que les communes rétablissent l’équilibre : des investissements supplémentaires sont indispensables dans un quartier qui en a été privé pendant des années. Les comités insistent sur un développement social du quartier. Si les autorités investissent seulement dans les briques et oublient les habitants, les mécanismes du marché provoquent une expulsion des plus faibles des quartiers rénovés.

5. Est-ce que les habitants ont participé à la planification urbaine ?

Les habitants ont toujours joué une rôle secondaire dans la planification urbaine. Dans le passé, ils ne pouvaient exercer leur droit de participation que par la « force » (aller en justice, manifester, attirer l’attention de la presse, etc.). Aujourd’hui les communes sont fières de promouvoir cette participation, mais il n’y a pas assez de moyens de participation et ils ne sont pas du tout transparents. Les comités essayent donc d’utiliser les moyens qui existent et en même temps ils mettent en évidence l’insuffisance des moyens. En tant que comité on essaie de maximaliser notre participation, en allant vers les autorités avec nos propres plans élaborés. Par exemple : pour le renouvellement d’un grand axe de circulation dans le quartier, la commune était si étonnée du bien-fondé des propositions du comité qu’elle a accepté le plan presque dans sa totalité.

6. Quelles ont été les alternatives proposées à la population concernée ?

Depuis les années septante, les autorités ont abandonné le quartier Nord et elles ont laissé le marché jouer son rôle destructeur. Par conséquent, le quartier Nord compte beaucoup de maisons abandonnées et vides. Ces dernières années, les communes font beaucoup de bruit concernant une taxation sur les maisons vides, mais ces taxes ne sont pas du tout efficaces. Certaines communes (comme Schaerbeek) exproprient des maisons abandonnées, mais les procédures pour les rénover sont si longues, que ces maisons deviennent encore pire après quelques années. On voit donc que parfois, une bonne volonté des communes est ralentie par des efforts législatifs et la lenteur de l’administration. Les communes n’arrivent donc même pas à donner l’exemple. Il y a aussi des primes à la rénovation (par la Région de Bruxelles) qui sont relativement intéressantes, mais qui ne peuvent avoir un vrai impact que si les communes et la région se mettent clairement du côté des habitants et non des spéculateurs.

Acteurs engagés dans le processus et leur rôle

Comme acteurs, il y a d’abord les habitants qui sont organisés en groupes de pression et de réflexion (les comités de quartiers, le groupe de rédaction du journal de quartier, l’union des locataires), qui sont soutenus par des professionnels de RisoBrussel et de l’Union de Locataires. Les organisations de base offrent une possibilité de rencontre et peuvent renforcer les habitants. Ainsi, existent le Centre local d’intégration, qui organise des activités de rencontre entre les différents groupes dans le quartier, le groupe de femmes, le centre de services pour les personnes âgées et le centre social qui organise des permanences pour des problèmes individuels. Le Centre Urbain va commencer (en collaboration avec RisoBrussel, l’Union des Locataires et le Centre Social) une permanence de rénovation pour accompagner les demandes de prime à la rénovation.

Du côté des autorités, les acteurs sont structurés autour de l’organisation complexe de Bruxelles. Les acteurs principaux sont les communes et la région, bien sûr influencés par des autorités supérieures (état fédéral, l’Europe). Dans leur jeu, les puissances financières jouent un rôle de premier plan, à commencer par les promoteurs immobiliers, mais on n’oublie pas les grands développeurs de projets (comme Music City), qui peuvent aussi avoir un effet sur la vie quotidienne dans le quartier.

Dernièrement, les médias peuvent, dans certains cas, ajouter du poids aux actions des habitants.

Réactions des différents secteurs

Même si le discours des pouvoirs publics a changé depuis les années soixante, des motifs économiques jouent toujours le premier violon dans les décisions d’urbanisme.

Les autorités déploient parfois de la bonne volonté, mais la pression la plus forte est toujours du côté financier. Les habitants peuvent parfois expliquer leur position par les médias, mais souvent l’effet en est superficiel. Parfois, les habitants ont gagné des combats sur le terrain juridique. Dans un quartier comme le nôtre, où 60 % de la population n’a pas de droit de vote, le seul moyen d’influencer la politique est d’informer et de mobiliser les habitants. Cependant, les autorités savent très bien que la population des quartiers défavorisés est difficile à mobiliser, car les gens ont des soucis plus urgents que l’intérêt public.

Nous avons constaté que les autorités ne comprennent toujours pas l’importance d’un bon processus de participation, car elles utilisent la participation seulement quand cela leur convient. Pas mal d’échevins préfèrent organiser une réunion chaotique, où les demandes des gens ne sont pas formulées clairement, ce qui leur permet de faire ce qu’ils veulent, sans qu’on puisse leur reprocher de ne pas écouter la voix du peuple.

L’existence d’un comité autonome reste donc importante pour faire émerger des propositions et informer les habitants.

L’essentiel demeure des habitants organisés, bien formés et informés de leur droits de participation, et c’est ce à quoi les comités d’habitants et de rédaction s’emploient. On constate que des habitants informés se laissent moins faire par la démagogie. On rencontre parfois un certain « goodwill » vis-à-vis des projets d’habitants. Aussi dans le secteur privé, on constate que les entreprises sont de plus en plus concernées par leur image sociale, mais le combat reste difficile et inégal et il faut beaucoup de courage et de créativité pour obtenir des résultats.

Les médias, qui s’intéressent facilement au quartier Nord, ont souvent supporté les habitants, ce qui a augmenté leur poids dans les décisions. Nous ne devons pas, toutefois, exagérer l’influence des médias sur la politique, mais — surtout en temps d’élections — les politiciens n’aiment pas des critiques négatives.

Les promoteurs immobiliers essaient parfois de se fabriquer une image sociale. Est-ce seulement pour leur image, ou est-ce aussi pour éviter le vandalisme, ou encore pour manipuler ? Quoi qu’il en soit, rien ne fera oublier leur raison d’existence : le bénéfice.

La seule fois que les habitants ont gagné un combat contre eux, c’était quand ils ont menacé d’aller au Conseil d’Etat. Les promoteurs savaient bien que les habitants auraient gagné et ils ont dû adapter leurs plans. Ceci démontre l’importance énorme d’habitants efficaces et bien informés, surtout quand on voit que les autorités communales et régionales « oublient » parfois la législation et les prescriptions urbanistiques. Ces derniers temps, nous entendons à nouveau que l’on renonce publiquement à des prescriptions établies en faveur de l’habitat, pour « relancer l’économie et l’emploi », en oubliant que Bruxelles doit rester vivable.

Le niveau international

Pour l’instant, nous n’obtenons pas de soutien international à la lutte des habitants.

Dans les années 1980, c’était différent car à cette époque, le salaire du travailleur communautaire qui s’occupait de l’organisation des habitants était payé par la CEE, comme projet pilote pour stimuler les rénovations auprès de familles immigrées. Même si le projet ne suivait pas les critères (lutte pour le droit de résidence dans le quartier au lieu de projet de rénovation), les subsides étaient prolongées pendant 5 ans.

À l’époque, le comité « de Kassei » travaillait aussi avec Habitat et Participation. De Kassei pouvait compter sur eux pour l’avis juridique, et urbanistique et pour un soutien des habitants face au monde politique.

Quant aux programmes transnationaux (comme Urban ou d’autres) qui auraient influencé l’expérience, à Bruxelles, ils ne sont activés que dans des zones qui ont obtenu un contrat de quartier. Le quartier Nord a figuré dans les propositions de contrats de quartier, mais a été éliminé à chaque fois. Le quartier Harmonie serait prioritaire pour la prochaine génération des contrats de quartier.

Pour l’instant, on n’a remarqué aucun changement de politique après Habitat 2.

Palavras-chave

mobilização de moradores, bairro deteriorado, população desfavorecida, política urbana, especulação


, Bélgica, Bruxelles

dossiê

Vivre dans les centres historiques : expériences et luttes des habitants pour rester dans les centres historiques

Comentários

Dans le quartier Nord, les habitants se trouvent devant un bloc de pouvoir. Bruxelles a toutes les caractéristiques d’une ancienne ville d’Europe occidentale. Industrialisée pendant la deuxième partie du XIXe siècle, elle a développé un centre pauvre, et une périphérie riche. Les « golden sixties » et la crise économique des années septante et quatre-vingt ont eu une grande influence sur le développement de l’espace. L’économie s’est de plus en plus développée dans la périphérie, et les gens qui en avaient les moyens préféraient aller vivre à la campagne. Les gens qui restaient et arrivaient à Bruxelles étaient des anciens Bruxellois (les personnes âgées) et les familles immigrées, or ces deux groupes ont une position sociale et économique plutôt faible. Ces dernières années, les politiciens font des efforts (pour des raisons fiscales !) pour attirer une classe moyenne à vivre à Bruxelles. Dans certains quartiers, cela augmente les prix des logements et provoque l’expulsion de gens plus pauvres, et une partie du quartier (l’Harmonie) souffre déjà des conséquences. L’autre partie, un des seuls quartiers de Bruxelles avec des logements à prix modérés, recueille beaucoup de nouveaux habitants, qui ne peuvent aller vivre ailleurs. À tout cela, s’ajoute la complexité de la politique Bruxelloise dans des quartiers comme le nôtre, participant à trois communes différentes. Pour agir et se défendre contre ce bloc de pouvoir, il est essentiel d’être bien informé et de savoir s’exprimer. Ceci est un défi permanent pour les comités d’habitants et de rédaction, qui essayent de défendre le droit de résidence dans leur quartier.

Fonte

Livro

Il y a pas mal de publications qui racontent l’histoire du quartier Nord. Un des livres de référence est fait par M. Van den Eede et A. Martens (1994) : Quartier Nord, le relogement des expulsés, EPO, 1994, Bruxelles.

Pour les données récentes on se base sur l’expérience de terrain et une analyse (sociographie du quartier) des données statistiques faites par RisoBrussel.

RisoBrussel - Opbouwwerk Noordwijk, Antwerpsesteenweg 344, 1 000 Brussel, BELGIQUE - Tél. 02/203 17 16 - Fax 02/203 56 27 - Bélgica

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