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Jeunesses et intégration régionale-Part 2

Convergences et divergences entre le regard de l’opinion publique et les initiatives de la société civile et des gouvernements

04 / 2012

La jeunesse entre dans les programmes internationaux de la société civile et des gouvernements

Nombreux sont les défis pour la construction d’une intégration politique et sociale de l’Amérique du Sud. Cette intégration est également pensée comme une stratégie importante pour impulser des victoires pour les jeunesses des différents pays, et inversement. Elle peut être également une force motrice pour impulser les avancées démocratiques dans la région.

Du point de vue des demandes des jeunes, il est à espérer qu’un rapport plus proche et plus abouti entre les pays puisse avoir une influence sur le progrès des organismes nationaux tout comme sur les instances régionales d’encouragement et de contrôle mutuel tournées vers l’amélioration de la qualité de vie des jeunes sud-américains/es.

À partir de 1985, l’année de la Jeunesse dans le cadre des Nations Unies, parmi les recommandations faites par les organises bilatéraux et les agences de coopération internationale, pour que les pays latino-américains sortent de la crise économique et combattent la pauvreté, nous pouvons souligner la préoccupation pour l’insertion sociale des jeunes.

La jeunesse pensée comme un « agent pour le développement », une partie importante du « capital social » de chaque pays et de chaque région, devrait être envisagée « non comme un problème, mais comme une solution », également parce qu’il existe, en faveur de cette tranche d’âge, un avantage démographique assez favorable. À partir de là, plusieurs initiatives ont marqué la scène internationale, comme nous pouvons le voir dans la chronologie ici présentée. En 2000, il existe plusieurs espaces internationaux et régionaux, des secteurs de gouvernements et des parcelles organisées des sociétés civiles préoccupées par des questions générales de cette génération, avec son développement intégral et avec la nécessité de promouvoir les approches entre les différentes sections de jeunes. Grâce à l’Organisation Ibéro-américaine de la Jeunesse (OIJ), des négociations pour l’adhésion à la Convention Ibéro-américaine des Droits de la Jeunesse » sont menées. À partir de 2005, le défi se transforme en faire-valoir de cette Convention, pour acquérir force de traité international aussi bien pour réprimer les abus que pour créer des opportunités pour les jeunes de chaque pays et dans la région.

Évènements et documents internationaux qui ont eu un impact sur la configuration de la « question jeune » en Amérique du sud

Qu’est-ce que le projet « Mercosur social » ?

La République d’Argentine, la République Fédérative du Brésil, la République du Paraguay et la République orientale de l’Uruguay ont signé, le 26 mars 1991, le traité de Asunción, en créant le Mercosur, qui constitue le projet international le plus pertinent dans lequel ces pays se sont engagés. Les premières années ont été marquées par une optique économique, par la perspective restreinte d’intégration de marché. Cependant, au début de l’année 2000, des réunions spécialisées ont élargi ses objectifs.

En cherchant une nouvelle institutionnalité et à obtenir une participation plus efficace de la société civile, la rencontre pour un Mercosur social et productif a été créée à l’occasion de la 30e conférence des chefs d’État du Mercosur (en juillet 2006, Cordoba). Le résultat immédiat a été la réalisation d’un Sommet du Mercosur social, à Brasilia, les 13 et 14 décembre 2006. Il en ressort lesdits Objectifs macro régionaux : constituer un espace de discussion des politiques régionales concernant la participation sociale et l’agenda social du Mercosur ; ainsi que le thème transversal : « développement régional et participation sociale : du Mercosur que nous avons au Mercosur que nous voulons ». Le forum consultatif économique et social du Mercosur, la Commission parlementaire conjointe du Mercosur et la Commission des représentants permanents du Mercosur ont été chargés de mettre en place l’événement. Parmi les organisateurs, il y avait : des O.N.G., des mouvements sociaux, des centres syndicaux, des associations, des campagnes, etc. (1)

Dans cette combinaison, les jeunes, en tant que sujets de droits, gagnent de l’espace, et atteignent, durant l’année 2006, des sommets en créant, dans le cadre du Mercosur, la Réunion Spécialisée sur la Jeunesse (RSJ), qui a montré ses capacités à devenir un forum pertinent pour l’action de la société civile, en particulier dans le cadre de la construction et du contrôle de politiques publiques. Néanmoins, l’espace réservé à la jeunesse dans la structure du Mercosur est encore restreint. Les limites du processus d’intégration du Mercosur sont posées, surtout, en ce qui concerne les aspects économiques et commerciaux, en reléguant considérablement au second plan les demandes et les politiques sociales. Potentialiser le côté social du Mercosur est encore un défi pour les populations de la région.

Vocabulaire pour comprendre les principales initiatives qui concernent les jeunesses sud-américaines

Organisation Ibéro-américaine de la jeunesse (OIJ) : fondée en 1992, c’est un organisme multi gouvernemental, qui réunit des organes de la jeunesse des gouvernements nationaux. Outre les pays concernés par cette recherche - Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Uruguay et Paraguay - les autres membres sont la Colombie, le Costa Rica, Cuba, l’Équateur, le Salvador, l’Espagne, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, le Panama, le Pérou, le Portugal, la République Dominicaine et le Venezuela. Parmi ses objectifs principaux, nous pouvons souligner : le politique, qui vise à promouvoir la génération des Politiques Publiques pour la Jeunesse dans les différents pays ; le technique, qui vise à étudier les différentes réalités des jeunes et responsabiliser les fonctionnaires et les représentants de la jeunesse ; la coopération qui vise à promouvoir des projets d’intégration pour les jeunes dans un contexte national et régional. La Conventions Ibéro-américaine des Droits des Jeunes doit jouer un rôle d’intégration et de promotion de ces trois objectifs. Le secrétariat général de l’OIJ est basé à Madrid, en Espagne, et le bureau régional du Cône Sud à Buenos Aires, en Argentine oijconosul@oij.org. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page web : www.oij.org.

Convention Ibéro-américaine des Droits des Jeunes : document qui a été établi avec la participation des représentants de tous les pays membres de l’OIJ et qui a été signé en 2005, par la majorité de ces pays. Ce document définit un ensemble de droits des individus âgés de 15 à 24 ans et qui sont citoyens ou résidents des pays ibéro-américains (Amérique latine, Espagne et Portugal). C’est le premier document de cette nature à traiter spécifiquement de la jeunesse. Il s’agit d’un cadre juridique qui devrait être ratifié par les pouvoirs législatifs et exécutifs de chaque pays. Avec ses 44 articles, la convention a pour objectif d’avoir force de traité international, qui peut être actionné pour protéger et exiger le respect des droits des jeunes. Pour connaître le contenu de la convention, accédez à la page suivante : www.oij.org.

Réunion spécialisée de la jeunesse (RSJ)/Mercosur social : durant le Sommet des chefs d’État du Mercosur de Cordoba, en juillet 2006, a été instituée la Réunion Spécialisée de la Jeunesse (RSJ). Techniquement, il s’agit d’un organe de conseil du Groupe du Marché Commun (GMC) pour les thèmes concernant la jeunesse. La séance inaugurale de la RSJ s’est tenue au Brésil, en janvier 2007, durant le Sommet des chefs d’État de Rio de Janeiro. La seconde a eu lieu en Uruguay. Selon le compte-rendu de la troisième réunion de la RSJ, qui s’est tenue à Buenos Aires, en juin 2008, « les participants ont décidé de classer les thèmes suivants comme des thèmes prioritaires dans l’agenda politique et stratégique de la RSJ, sur la base de l’investigation ‘jeunesse et intégration sud-américaine’ : travail décent ; enseignement ; mobilité urbaine (transports en commun) ; culture (accès et production) ; diversité ; environnement durable ; santé et volontariat ». Les négociations ultérieures, réalisées dans le cadre de la RSJ, ont abouti à un accord pour que chaque pays indique jusqu’à trois organismes de la société civile pour participer aux discussions, de manière constructive. Les organisations de la société civile ont participé à la rencontre de Salvador, à Bahia, en décembre 2008. À l’heure actuelle, des mouvements jeunes et des organisations de la société civile s’organisent pour favoriser cette participation.

Réunion Spécialisée de l’Agriculture familiale (Rsaf) : durant les débats du séminaire préalable à la Rsaf, qui s’est tenue en 2006, la priorité énoncée était de travailler sur la question de la jeunesse rurale liée à l’agriculture familiale, qui a abouti à la création du Groupe Thématique des Jeunes issus des Milieux ruraux, afin d’intégrer les demandes de la jeunesse issue du milieu rural du Mercosur, et plus particulièrement les questions liées au genre. À partir de cette organisation, un cours de formation des jeunes issus des milieux ruraux est mis en place ; celui-ci propose la socialisation et le débat de la publication « 6 demandes pour construire un agenda commun », première publication de la Recherche Jeunesses sud-américaines, grâce à son partenariat au Paraguay, Base-IS.

Réunion Spécialisée des Femmes (RSM) : depuis l’année 2000, des questions relatives au rapport de genre entre les jeunes sont également en discussion.

Forum des jeunesses politiques (FJP) : rassemblement entre les jeunesses partisanes dans le cadre du Mercosur, débuté en 2003, à Asunción, au Paraguay. En 2007, le Forum des Jeunesses Politiques du Mercosur (FJPM), s’est réuni, lors d’une quatrième rencontre, pour approfondir deux axes : l’intégration régionale et la question spécifique de la jeunesse. D’après le compte-rendu de cette rencontre, conforme au rapport des agences de presse, il a été conclu que « les jeunesses politiques peuvent fortement contribuer au renforcement de ce projet d’intégration régionale, en tentant de favoriser leurs portées à partir de toutes les formes de combats des jeunes (travailleurs, féministes, étudiants, combattants de l’environnement, libre orientation sexuelle, indigènes, rurale et mouvement noir) ».

Programme Mercosur social et solidaire (PMSS) : c’est une plateforme de travail qui englobe 17 organisations non gouvernementales (sept en Argentine, trois au Brésil, deux au Chili, trois au Paraguay et deux en Uruguay) qui agissent dans le domaine du développement local, de l’enseignement et de la communication populaire, de la citoyenneté et de la participation et au sein de 200 organisations sociales de base (OS) de ces pays (jeunes, femmes, personnes issues des milieux ruraux, et urbains).

Mercovilles : fondé en 1995, sur l’initiative des administrateurs et des préfets de la région, afin de favoriser la participation des communes dans le processus d’intégration régionale, de promouvoir la création d’un cadre institutionnel pour les villes au sein du Mercosur et de développer les échanges et la coopération horizontale entre les municipalités de la région, selon ce qui est stipulé dans ses statuts. Les villes fondatrices sont au nombre de 12 : Asunción (Paraguay), Rosário, La Plata, Córdoba, Buenos Aires (Argentine), Florianópolis, Porto Alegre, Curitiba, Rio de Janeiro, Brasilia, Salvador (Brésil), et Montevideo (Uruguay). Depuis lors, de nouveaux membres sont acceptés et intégrés au réseau. À l’heure actuelle, celui-ci compte 198 villes associées en Argentine, au Brésil, au Paraguay, en Uruguay, au Venezuela, au Chili, en Bolivie et au Pérou, où vivent plus de 80 millions de personnes.

Unité thématique Jeunesse/Mercovilles : créée en mars 2006, à Montevideo. L’Unité Thématique de la Jeunesse a pour objectif principal de contribuer au développement des politiques locales de la jeunesse dans les villes du Mercosur, en favorisant la participation des jeunes dans leur formulation et leur exécution, par le biais du renforcement des processus de décentralisation et d’intégration régionale. Ses objectifs sont :

a) réfléchir sur les avancées et les difficultés des processus de décentralisation et d’intégration régionale et proposer des actions dans ce sens ;

b) potentialiser le réseau existant des organismes locaux de jeunesse, afin de susciter un échange d’expériences dans les politiques locales concernant la jeunesse et la participation des jeunes ;

c) comparer les mécanismes de fonctionnement des secrétariats et des départements de la jeunesse afin de les intégrer, grâce à l’Unité Thématique de la Jeunesse, au développement du réseau Mercovilles, en incluant le point de vue des jeunes au débat des différentes Unités Thématiques du réseau.

Forum latino-américain de la jeunesse (FLAJ) : association non gouvernementale qui représente des mouvements jeunes et des organisations de toute la région. Le forum est né en 1994, à partir d’autres expériences de rassemblement de collectifs jeunes soutenus par l’Unesco, entre 1987 et 1994. D’après ses documents, l’association est « née avec une large et irrévocable vocation de pluralité (…) dans le but de se transformer en un lieu de présentation, de coordination et de coopération entre toutes les organisations latino-américaines de la jeunesse, afin de renforcer leurs capacités et leurs valeurs, telles que la démocratie, la liberté, la justice, la défense des droits de l’Homme, la défense de la vie et de l’environnement, la solidarité et la promotion de l’Amérique latine. » Le FLAJ se présente comme « la coordination continentale de jeunes d’entités non gouvernementales organisées ; un lien avec les plateformes nationales et internationales qui travaillent sur le continent ». Les objectifs de l’organisation sont :

1) se constituer comme un lieu réunissant des conseils nationaux et internationaux d’organisation jeunes et celles présentant un caractère technique spécialisé ;

2) développer et renforcer l’association de la jeunesse comme un instrument de participation dans les stratégies de « développement et d’amélioration de la qualité de vie des jeunes » ;

3) se constituer en une instance de débats et de consultation entre les jeunes, les organisations non gouvernementales, les organismes et les agences de coopération internationale, les structures nationales et les organes gouvernementaux ;

4) favoriser et coordonner des travaux d’investigation et des projets communs entre les organisations associées ;

5) renforcer les capacités techniques des organisations affiliées FLAJ. Le site du FLAJ est : www.flaj.org.

Majorités et minorités des jeunes : un optimisme évident en l’avenir

Comment voyez-vous vos vies dans 10 ans, en tenant compte des aspects de la vie personnelle, familiale, de la ville, des pays et du continent ?

Le Brésil est le pays qui présente les meilleurs taux d’optimisme par rapport à l’avenir des personnes interrogées, à leur situation familiale, à la ville, à leur pays et à l’Amérique du Sud, aussi bien de la part des jeunes que de celle des adultes. Les jeunes sont assurément plus optimismes quelle que soit la situation abordée.

TABLEAU : Degré d’optimisme chez les jeunes et les adultes

Dans tous les pays, à l’exception du Paraguay, les jeunes pensent plus que les adultes que leur situation sera meilleure dans 10 ans.

Comment les jeunes analysent-ils leur pays par rapport à l’avenir ? Combien sont-ils à penser qu’il sera meilleur ? En 2008, les Brésiliens/es et Paraguayens/es étaient plus optimistes.

  • Jeunes argentins/es - 47,8 %

  • Jeunes boliviens/es - 55 %

  • Jeunes brésiliens/es - 75,9 %

  • Jeunes chiliens/es - 54,7 %

  • Jeunes paraguayens/es - 76,5 %

  • Jeunes uruguayens/es - 64,7 %

Voyons maintenant comment les jeunes qui ont participé au groupe de dialogue régional, en 2009, répondent aux mêmes questions.

{{Quant à la situation personnelle, 72,5 % pensent que ces dix prochaines années, celle-ci sera meilleure qu’aujourd’hui. Les jeunes brésiliens/es se font remarquer avec 100 % des réponses en ce qui concerne « un avenir meilleur ». Qu’en est-il de leur pays ? 41 % pensent que ce sera mieux dans dix ans.

Quant à l’Amérique du Sud, 37,5 % ont répondu avec optimisme. Le Brésil (75 %) et la Bolivie (50 %) sont les pays les plus optimistes et le Chili (33,3 %), le pays le plus pessimiste quant à l’avenir de l’Amérique du Sud.}}

GRAPHIQUE : Perspectives pour les jeunes dans dix ans : quant à l’Amérique du Sud, par pays (en %)

30 % des jeunes militants/es pensent que le monde dans lequel nous vivons sera meilleur d’ici dix ans et 25 % pensent qu’il sera pire qu’aujourd’hui.

Par pays, c’est au Brésil que nous trouvons les plus gros pourcentages de positivisme par rapport à l’avenir mondial (62,5 %)

GRAPHIQUE : Perspectives pour les jeunes dans dix ans quant au monde dans lequel nous vivons, par pays (en %)

En comparant les jeunes interrogés dans le cadre du sondage d’opinion, en 2008, et les jeunes membres de collectifs jeunes qui ont fait partie de la dernière étape de la recherche en groupe, nous pouvons observer qu’il y a peu de différence entre eux par rapport à la perspective de l’avenir.

 

Pour continuer le débat, un nouvel agenda des recherches

L’Amérique du Sud vit aujourd’hui le développement de processus économiques, sociaux et culturels qui dépassent le contrôle démocratique de quelque pays que ce soit. Le Projet Jeunesses sud-américaines a dépeint un moment de ce processus au sein duquel il s’est révélé (par une conjugaison de facteurs liés à la nouvelle géopolitique mondiale) nécessaire et opportun de construire des conditions pour accroître « l’intégration régionale ».

Nous avons constaté qu’il existe une différence considérable entre ce que pensent et font les membres (de la société civile et gouvernementale) qui sont tournés vers cette possibilité, et, ce qui est pensé et connu de la population en général.

Cependant, chez les jeunes, organisés ou non, nous pouvons noter un point commun : ils sont plus optimistes que les adultes, non seulement pour eux et leur pays, mais aussi à l’échelle du « continent ». Serait-ce simplement l’optimisme propre à leur âge ? L’optimisme de celui qui a moins vécu (et qui est moins déçu) ? Ou alors, est-ce dans cet optimisme de la jeunesse – parfois qualifié d’ingénuité, et parfois d’obstination face aux obstacles - que réside l’énergie vitale nécessaire pour assurer le futur de la démocratie ? Ou alors, dans le scénario actuel, s’agirait-il plus directement d’un signe de l’existence de plus grandes possibilités objectives (essentiellement de logiques de marché, mais aussi de diffusion virtuelle de styles) pour que les jeunes de ces pays se voient mutuellement ? Ainsi, y aurait-il une façon de rechercher et de mieux comprendre les raisons pour lesquelles il existe autant de différences de degrés dans l’optimisme pour des pays qui vivent pourtant des processus identiques ? Le thème est très récent, et il mérite de nouvelles enquêtes.

Parmi les thèmes à étudier, nous pouvons en souligner un : comment fonder « l’intégration sud-américaine » sur les jeunes qui vivent justement dans les espaces frontaliers entre les différents pays étudiés ? L’idée est de voir « l’intégration d’en bas », en décortiquant le point de vue des jeunes qui expriment aussi bien les conflits d’intérêts de pays voisins et les situations de grande insécurité et de carence économique que les modes de vie et les assistances mutuelles des jeunes des couches populaires de différents pays. Ceux-ci font naître une « intégration » motivée par les besoins immédiats et par la solidarité.

 

1 Voir également la déclaration d’Asunción « En route vers un Mercosur social comme instance articulatoire des politiques sociales dans la région » ; Asunción, le 1er juin 2005, et la déclaration de Buenos Aires, « Pour un Mercosur avec un visage humain est une perspective sociale », Buenos Aires, le 14 juillet 2006.

Palavras-chave

integração regional, cidadania


, América do Sul

dossiê

Le Livre des jeunesses sud-américaines

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