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dialogues, proposals, stories for global citizenship

La rencontre sur la Pensée complexe à Rio de Janeiro

Un cas de dérapage imprévu, mais pas imprévisible

Dasa RADOVIC

09 / 1998

La rencontre inter-latine sur la pensée complexe a eu lieu à Rio de Janeiro entre le 8 et le 11 septembre 1998 à L’Université Candido Mendes. L’idée de la rencontre est née au cours des 4 dernières années pendant lesquelles les membres de l’Association pour la pensée complexe, présidée par Edgar Morin et co-animée par Alfredo Pena et Nelson Vallejo, ont tissé des liens dans le monde latin dans sur deux côtes de l’océan en rencontrant des collègues universitaires, qui travaillent sur la même question. Après la proposition d’Edgar Morin, la Fondation Charles Léopold Mayer a appuyé l’organisation de la rencontre notamment par son expérience méthodologique et théorique et par son soutien financier. Gustavo Marin, le responsable du programme Avenir de la planète et Yves de Bretagne, animateur du programme sciences techniques et société, y ont participé.

Parmi les objectifs d’une telle démarche, en plus de l’intérêt que peut représenter l’idée d’une pensée complexe comme outil de compréhension des enjeux mondiaux, on peut souligner la recherche des nouveaux éléments qui pourraient nourrir des propositions sur les différents chantiers thématiques de L’Alliance pour un monde responsable et solidaire.

La préparation à la rencontre avait pris en compte les divers aspects administratifs, méthodologiques et de contenu. Sur ces bases une convention était ensuite établie entre l’Association pour la pensée unique et la Fondation Charles Léopold Mayer.

Le déroulement de la rencontre.

La rencontre a réuni 350 personnes de milieux professionnels différents : des chercheurs universitaires, des responsables des gouvernements locaux et du monde associatif, des animateurs socioculturels, des étudiants, des écrivains, etc.

La rencontre s’est limitée pour la plupart du temps aux exposés des chercheurs universitaires sans aucun débat et retour des participants.

Le temps consacré aux 11 ateliers journaliers était de plus courte durée que celui qui était prévu au moment de la phase préparatoire. Il s’agissait en somme d’un exposé linéaire sans aucun débat. Le problème majeur était celui de la gestion du temps à cause de la prise de parole des universitaires, qui n’était pas contrecarrée par les organisateurs. Alors que l’idée de départ était la suivante : à partir d’une courte introduction par exposé faite par un universitaire, on continuait travailler par ateliers, où les participants exposent à tour de table leurs points de vue, leurs opinions et réflexions, font leurs propositions et rédigent un document final.

Key words

methodology, assessment


, Brazil, France

Comments

Cette expérience démontre la nécessité de veiller à prendre différentes mesures lors de la phase préparatoire. Dans l’expérience illustrée, les universitaires ont accaparé la rencontre. Dans l’avenir il faudrait veiller à ce que le programme soit validé avec l’ensemble des partenaires par écrit avant le déroulement de la rencontre elle-même. Il semble nécessaire également d’organiser un travail préalable avec les universitaires pour les positionner dans un rôle de personnes ressources dans un collectif au lieu de réduire leurs interventions aux simples exposées.

Notes

Cette fiche a été réalisée à partir d’un entretien avec Gustavo Marin.

Entretien avec MARIN, Gustavo

Source

Interview

FPH (Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme) - 38 rue Saint-Sabin, 75011 Paris, FRANCE - Tél. 33 (0)1 43 14 75 75 - Fax 33 (0)1 43 14 75 99 - France - www.fph.ch - paris (@) fph.fr

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