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Pour les communautés: La COP 17 est une « conférence des polleurs »

Les communautés réclament la démocratie et la responsabilité dans les négociations climat

Sharon Pillay

11-2011

Les entreprises multinationales se sont entendus avec les gouvernements pour se servir des négociations sur le changement climatique dans leur propre intérêt. Au commencement de la « semaine de l’énergie sale » en Afrique du Sud, les participants ont appelé à un réel engagement pour guérir la Terre.

Plus de 100 communautés, syndicats et représentants d’ONG se sont réunis le 23 novembre 2011 pour dénoncer le rassemblement autour de « la semaine de l’énergie sale », organisée par l’ONG sud-africaine, Groundwork défendant la justice environnementale (1). A la veille des négociations de l’ONU, ils se sont réunis pour discuter des communautés à l’épreuve du changement climatique et des solutions pour une énergie plus propre.

Un des problèmes majeurs est le rôle que joue la société civile, les ONG et la communauté jouent afin de s’assurer que les négociateurs ne trahissent pas les communautés et les pays.

L’inquiétude est que les gouvernements n’agissent pas assez vite pour combattre les effets du changement climatique. La COP 17 est appelé « la Conférence des pollueurs » par les communautés.Les participants ont déclaré que beaucoup d’entreprises qui font partie de la COP17 mettront en danger la vie des gens en négociant au nom des intérêts corporatifs en dépit de l’intérêt du peuple.

La conférence a débuté par le discours de Nnimmo Bassey, Président des Amis de la Terre International et Directeur exécutif de « Environmental Rights Action », une ONG travaillant avec des communautés face à l’industrie du pétrole dans le Delta du Niger.Bassey, militant pour une justice environnementale et écrivain, a partagé de courts extraits de son prochain ouvrage « To Cook a Continent ».

Bassey y affirme que l’Afrique occupe une place centrale dans le débat sur le changement climatique et qu’il est nécessaire d’arrêter les émissions en provenance d’Afrique du Sud pour sauver le continent. « L’Afrique du Sud est responsable de la majorité des émissions totales de gaz à effet de serre du continent (GHG). On nous conseille que l’Afrique s’adapte au changement climatique, malgré le fait que nous n’ayons pas participé à cet énorme problème. Pour les Africains, c’est une gifle dans la figure car c’est la plupart du continent qui subi extérieurement le changement climatique » dit-il.

Les intervenants ont noté que les entreprises multinationales travaillent dans le même sens que les gouvernements, présentant une série de mesures mensongères d’écoblanchiment (greenwashing), de marketing qui aggrave les inégalités dans les sociétés. Les ONG et les membres des communautés jouent un rôle important dans le débat sur le climat car beaucoup d’entre eux vivent près des industries polluantes et souffrent de l’effondrement des communautés et de l’environnement causé par le changement climatique. Ils font entendre les voix concrètes du terrain, avec des informations crédibles sur les souffrances locales et ils démystifient le ‘jargon’, les débats techniques et trompeurs de ces négociations sur le climat.

Partout dans le monde, les communautés on discuté de leur défi dans des conditions locales antidémocratiques aussi bien que dans des conditions internationales antidémocratiques qui ont amené les entreprises multinationales à s’approprier les négociations sur le climat des Nations Unies.

1 Alternative Information Development Centre; Centre for Civil Society

Mots-clés

négociation internationale, revendication de droits

dossier

La gestion des risques liés au climat et aux catastrophes dans la coopération au développement

Commentaire

L’article a été traduit par Françoise Lorge, traductrice à Ritimo

La version anglaise est disponible Community people: COP17 is a « conference of polluters »

Notes

Plus d’informations sur la « semaine de l’énergie sale » contacter: Sharon Pillay, GroundWork, Cell: 072 257 7 317; ou par e-mail media@groundwork.org.za

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