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Développement durable en Amazonie brésilienne

Alain RUELLAN

08 / 2008

Du fait de ses richesses naturelles et de l’immense espace qu’elle constitue, l’Amazonie est en voie d’occupation rapide, apparemment inéluctable. Elle conduit à la destruction totale d’écosystèmes, qui sont biologiquement et économiquement très riches et qui jouent, régionalement et mondialement, des rôles écologiques fondamentaux, en particulier dans les domaines hydrologiques et atmosphériques.

Peut-on faire autrement ? Le développement durable est-il possible en Amazonie, et comment ? De nombreuses expériences ont été faites, d’autres sont en cours : elles permettent l’espoir, à condition cependant d’en suivre de près les réussites et les échecs et d’avoir la volonté politique d’en tirer les leçons.

L’Amazonie forestière brésilienne et son évolution actuelle

L’Amazonie forestière couvrait, avant sa destruction accélérée depuis la moitié du 20ème siècle, 5.800.000 km2, dont 3.400.000 au Brésil. Le rythme actuel de déforestation, au Brésil, est de l’ordre de 10 à 25.000 km2 par an (26.130 km2 en 2004). On estime à près de 700.000 km2 la surface forestière détruite au cours des trente dernières années : 70 % de cette surface déboisée est consacrée à l’élevage bovin.

Les forêts amazoniennes sont très diverses. Par rapport aux besoins humains, elles sont biologiquement très riches et offrent des ressources très variées : richesses alimentaires, médicinales, cosmétiques, énergétiques, en matériaux …

Une bonne partie de la déforestation est faite illégalement, par des personnes ayant de gros moyens pour exploiter le bois et pour développer l’élevage bovin extensif, la monoculture de soja (et, depuis peu, la canne à sucre), les monocultures forestières (pour la pâte à papier). Malgré les lois et les surveillances, l’Etat fédéral et les Etats amazoniens laissent faire : les associations et les syndicats dénoncent et protestent, les autorités politiques et administratives édictent des lois et prennent des décisions… mais, sauf exception, rien ne change : la corruption et l’impunité font leur travail. Le gouvernement Lula, malgré ses intentions, ses déclarations, ses décisions…, n’a rien changé à la situation.

Il y a aussi la colonisation, la déforestation, par les pauvres, migrants venant d’un peu partout du Brésil, mais surtout du Nordeste. Ils sont déjà plusieurs millions, constituant des fronts pionniers officiels ou clandestins, chaque famille s’installant sur un lot de quelques dizaines d’hectares. Il s’agit d’une déforestation manuelle, lente, pour une agriculture pauvre, souvent vite abandonnée au profit du développement de l’élevage. Les échecs sont nombreux : beaucoup abandonnent et vont grossir les bidonvilles urbains. Cependant (point positif), ces fronts pionniers, et les occupations humaines permanentes qui en découlent, sont source de nombreux savoirs populaires, concernant les richesses de la forêt et comment les utiliser. Si on additionne les savoirs des populations amérindiennes et les savoirs acquis localement par les migrants, on dispose déjà, concernant l’utilisation durable des ressources forestières, d’un capital de connaissance considérable qu’il faut se donner les moyens d’utiliser.

Autres sources de destruction des forêts amazoniennes : les grands barrages hydroélectriques et les exploitations minières, dont les produits sont exportés hors de l’Amazonie.

Il y a un grand développement de l’urbain. En Amazonie forestière brésilienne, pour une population totale d’environ 20 millions d’habitants, 80 à 90 % de cette population est urbaine, beaucoup vivant dans des bidonvilles.

A signaler enfin le fort développement en cours, et c’est en général positif, des réserves :

  • les réserves pour les populations amérindiennes ;

  • les réserves extractivistes, où de nombreuses expériences d’utilisation durable de la forêt sont en cours ;

  • les réserves biologiques de protection absolue.

Au total, l’occupation de l’Amazonie, très déséquilibrée, se caractérise par :

• la prédominance de l’urbain très pauvre ;

• de grandes surfaces défrichées pour l’élevage extensif et la monoculture (agricole et forestière), propriétés, souvent illégales, de riches fazendeiros ;

• des zones d’agriculture paysanne pauvre ;

• une faible occupation de la forêt sur pied : les richesses de la forêt sont peu utilisées ;

• une forte insécurité foncière, qui conduit à de nombreux conflits, souvent violents (plusieurs dizaines de morts chaque année) ;

• une certaine incapacité des pouvoirs publics à faire face aux problèmes.

L’Amazonie est donc en plein développement prédateur, non durable. Cette situation n’est pas acceptable pour les populations amazoniennes. Alors, comment faire autrement ? Le développement durable, oui : mais, concrètement, de quoi s’agit-il ? Peut-on proposer autre chose que la mise en réserve écologique ? Une occupation humaine enracinée dans l’exploitation durable des richesses biologiques est-elle possible ?

Sur la base des expériences déjà entreprises, un peu partout en Amazonie et plus particulièrement dans deux Etats brésiliens, l’Amapá et l’Acre, on peut répondre : oui un développement durable est possible en Amazonie ; à condition cependant d’en avoir la volonté politique et d’en préciser les fondements écologiques et sociaux et les objectifs économiques. C’est, en particulier, la réponse que font, officiellement, le président Lula et son ministère de l’environnement : ils ont fait le choix d’aller dans ce sens, sachant que la concrétisation en demanderait du temps et de la patience.

Deux stratégies alternatives sont actuellement proposées et expérimentées

Première stratégie : étant donné la grande diversité biologique valorisable des écosystèmes naturels Amazoniens, le Développement Durable passe par l’occupation dispersée et diversifiée des écosystèmes, par des populations vivant, principalement, de ces ressources valorisées, et y vivant dans de bonnes conditions économiques, sociales, culturelles, démocratiques. Le pari est que, par la présence même de l’Homme, une présence en harmonie avec le milieu, des sociétés humaines vivant de ce milieu, l’Amazonie, ses biodiversités et ses fonctions, puissent être perpétuées. Cela veut dire deux choses :

a) La destruction de la forêt amazonienne, pour en exploiter le bois puis la remplacer par des monocultures agricoles ou forestières, n’a pas de sens à long terme : elle est, à la fois, anti-économique, anti-écologique et anti-sociale. La forêt amazonienne vaut plus quand on l’exploite debout que lorsqu’on la détruit pour l’exploiter et en exploiter les sols et les sous-sols.

b) Cependant, le projet de mettre l’ensemble de l’Amazonie « en réserve », intouchable, n’a pas d’avenir non plus, car cela n’est pas acceptable, ni par les populations qui y vivent et qui en ont besoin pour vivre, ni par les pays concernés.

Deuxième stratégie : pour réussir ce défi du développement durable fondé sur l’occupation dispersée des écosystèmes naturels, il faut mettre en place des conditions sociales, économiques et techniques adaptées, spécifiques, concernant à la fois les populations forestières et rurales et les populations urbaines. Ces conditions sont à élaborer d’abord sur la base de choix politiques clairs, mais aussi sur la base de connaissances solides. Des choix de société et des choix technologiques, d’ordre politique, sont à faire ; mais, pour l’élaboration, la mise en Ĺ“uvre et la réussite de ces choix, des connaissances doivent encore être acquises, valorisées, utilisées.

Il s’agit donc de favoriser l’occupation dispersée et diversifiée de la forêt par des sociétés humaines organisées en petites communautés rurales ; les objectifs et les activités de ces communautés étant, pour l’essentiel, fondées sur : les récoltes des produits naturels, le minimum de productions agricoles indispensables, la transformation et la valorisation des produits naturels et agricoles à proximité de leurs récoltes.

Ce sont ces stratégies qui ont été mises au point et progressivement appliquées d’une part en Amapá de 1995 à 2002 et d’autre part en Acre depuis 1999. D’autres expériences, plus locales, sont également en cours un peu partout en Amazonie.

Les conditions du développement durable en Amazonie

L’ensemble de ce processus d’occupation dispersée de la forêt exige, pour être socialement vivable et économiquement viable, un certain nombre de conditions qui doivent faciliter la vie des populations : les populations ne resteront en forêt que si la vie y devient « confortable ».

D’après les expériences déjà menées, en particulier celles de l’Amapá et de l’Acre, les conditions du développement durable en Amazonie seraient, principalement, les suivantes :

  • L’équité sociale et la lutte contre la misère.

  • Un Etat fort, accompagné par une administration publique solide formée de manière continue au développement durable.

  • Une société civile, organisée, dynamique : syndicats, associations, coopératives… doivent permettre l’exercice vigoureux de la démocratie participative.

  • Des écoles et des centres de santé de qualité et géographiquement bien répartis devant promouvoir, à la fois : les savoirs modernes, les savoirs traditionnels, les diversités culturelles, les fondements du développement durable en Amazonie.

  • Des Universités privilégiant l’enseignement (et la recherche) concernant tout ce qui touche au développement durable ; un enseignement s’appuyant, à la fois, sur les savoirs populaires et sur les savoirs scientifiques.

  • Une éducation populaire permanente.

  • Des habitats confortables et sains, adaptés au milieu, avec accès à l’eau potable et à des réseaux d’assainissement.

  • Un réseau de communications et de transports ample et diffus. Il faut organiser des systèmes intégrés de transports ayant pour épine dorsale les transports fluviaux. Il faut aussi développer l’accès au téléphone et à internet.

  • Des ressources énergétiques dispersées, non polluantes, renouvelables.

  • La sécurité publique et une justice accessibles, respectables, dynamiques, décentralisées.

  • Un contrôle sévère de la corruption et des trafics de drogues qui sont, en Amazonie, de grandes plaies qui rongent et détruisent les sociétés humaines.

  • Le contrôle de la bio-piraterie internationale qui vole et brevette les richesses alimentaires, cosmétiques, médicinales de l’Amazonie.

  • Un statut juridique clair et socialement juste pour la propriété de la terre.

  • Un commerce solidaire et équitable, à développer. En particulier, il y a nécessité de promouvoir la diversité des prix en fonction de la diversité des conditions de production.

La réalisation de ces choix n’est, évidemment, pas chose simple : il faut, en particulier, de la part des dirigeants politiques voulant aller dans ce sens, beaucoup de conviction, de clarté, de continuité… et de courage.

Quelles priorités pour la recherche

La recherche de connaissances ne doit pas être de la seule responsabilité du milieu scientifique travaillant seul ; les populations qui vivent en Amazonie savent beaucoup de choses : elles doivent être associées à la valorisation des connaissances existantes et à la recherche de nouvelles connaissances.

Dans cette perspective, il y a quatre priorités principales :

1 - La diversité des milieux amazoniens.

2 - La diversité des sociétés humaines vivant en Amazonie ; les relations qui existent entre les sociétés humaines et les milieux naturels amazoniens ; les expériences de développement déjà entreprises : quels succès, quels échecs, quelles difficultés ?

3 – L’utilisation et la valorisation diversifiées des ressources renouvelables des écosystèmes amazoniens : les bois, les fleurs, les fruits, les sèves, les fibres, les essences, les molécules, les microorganismes, les ressources halieutiques, les ressources animales, etc.

4 - L’agriculture minimale nécessaire pour nourrir les populations dispersées et les populations des villes.

Où en est-on en Amapá et en Acre ?

En résumé :

  • La continuité politique n’ayant pas été assurée en Amapá, tout a été fait depuis 2002 pour détruire la démarche de développement durable entreprise de 1995 à 2002, et pour détruire les succès déjà obtenus ; aujourd’hui, le désastre est lamentable.

  • La continuité politique ayant été assurée en Acre, les démarches de développement durable, entreprises en 1999, se poursuivent actuellement dans de bonnes conditions.

  • Depuis l’élection de Lula à la Présidence de la République (2003), la politique officielle du Brésil est, pour l’Amazonie, celle du développement durable ; cette politique, lancée en mai 2003, s’inspire grandement de l’Acre et de l’Amapá. Cependant, jusqu’à présent, cette politique n’a pas été concrétisée : ceux qui veulent faire de l’Amazonie un vaste domaine agricole (soja, canne à sucre, palmier à huile) et bovin ont réussi à empêcher toute action concrète contre la déforestation, qui se poursuit sans relâche. L’opposition au DD vient principalement des milieux de droite qui savent parfaitement travailler dans l’illégalité foncière ; mais elle vient aussi des proches de Lula, c’est à dire des élus du PT (Parti des Travailleurs) qui, au nom d’un prétendu réalisme économique, laissent agir les destructeurs de la forêt. Il faut savoir que l’expérience de l’Amapá a été arrêtée en 2002 avec l’appui politique de Lula et du PT : Lula préfère l’alliance avec les conservateurs du PMDB plutôt que l’alliance avec le PSB (Parti Socialiste Brésilien).

  • En Amapá, tout le travail réalisé (de 1995 à 2002) sous l’autorité d’un Gouverneur PSB, João Alberto Capiberibe (Capi), a donc été systématiquement détruit. La situation est particulièrement grave dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’exploitation des ressources forestières, de l’appui aux populations vivant en milieu forestier… de l’aménagement urbain ; et la corruption, qui avait pris du plomb dans l’aile, s’est re-développée de plus belle. Les indicateurs sociaux et économiques sont dans le rouge. Et ce qui est particulièrement inquiétant, c’est le dysfonctionnement de la démocratie qui empêche les proches de Capi de revenir au pouvoir. Quelques indices positifs, cependant : d’une part, Janete Capiberibe (femme de Capi), réélue députée fédérale en 2007, a été élue, à l’Assemblée Fédérale, Présidente de la Commission Amazonie : c’est important pour faire avancer les prises de conscience au niveau fédéral ; d’autre part le Gouverneur actuel de l’Amapá, Waldez Goes, grand responsable de l’arrêt du DD, semble reconnaître qu’il a eu tort (prise de conscience ou manoeuvre politicienne ?). Mais, au total, la déception est grande : l’effort fait pendant près de 8 ans n’a pas empêché la corruption d’avoir le dernier mot au moment des élections.

  • En Acre, la situation est toute autre :

+ Le calme politique s’est progressivement installée depuis 1999 : c’est l’aboutissement d’un siècle de lutte pour la forêt.

+ Le projet du gouvernement de l’Acre est clair : l’avenir de l’Amazonie est celui de l’utilisation des produits de la « forêt debout ». La forêt et l’ensemble de ses produits seront, dans le futur, à la base de l’économie de l’Etat ; en fait, ils le sont déjà. Ceci veut dire que la présence humaine dans la forêt est indispensable, pour pouvoir, à la fois, l’exploiter et la protéger. Ceci veut dire aussi qu’il y a nécessité de faire entrer le monde moderne, ses techniques et ses conforts (qualité de vie), au sein de la forêt : sinon les hommes n’y resteront pas et la forêt sera menacée. La « Florestania » (DD en milieu forestier) est donc un projet politique, mais il est solidement fondé sur des choix techniques.

+ L’appui aux populations souhaitant vivre en forêt, voire y retourner, est significatif : la politique de lotissements forestiers, fondée sur l’exploitation conjointe du bois, du latex, de la castanha… a déjà conduit de nombreuses personnes à rester, voire à retourner en forêt. Les études faites pour prévoir l’exploitation de la forêt sont impressionnantes : on réalise une véritable cartographie détaillée des ressources utilisables (où et quand) et des chemins pour y parvenir. Il y a volonté de développer la valorisation des produits de la forêt : cueillette ; mais aussi forêt aménagée pour valoriser certaines espèces ; plantations de certaines espèces (acaï, hévéa, palmier à huile, castanha…). Il y a déjà, pour l’Amazonie, une liste de 2150 espèces forestières non destinées au bois mais valorisables (plantes aromatiques, médicinales, alimentaires, fibreuses, oléagineuses …) ; 73 de ces espèces sont prêtes à être exploitées.

+ Contrairement à Macapá, capitale de l’Amapá, en très mauvais état, Rio Branco, capitale de l’Acre, progresse de manière significative, avec un bon fonctionnement participatif.

+ Ceci étant, tout n’est pas parfait : la tentation reste grande, pour les autorités gouvernementales comme pour le secteur privé, de ne pas faire que du développement durable. Par exemple :

. La canne à sucre pour faire de l’alcool-carburant fait son apparition… Il y a déjà, entre les mains de grands propriétaires, les bovins et le soja. Pour l’instant, la canne à sucre ne se développe qu’à la place des pâturages ; mais si on ne freine pas, n’y a-t’il pas risque de voir la canne à sucre remplacer directement la forêt ? (une décision fédérale vient d’être prise interdisant la canne à sucre dans l’ensemble de l’Amazonie)

. On recherche du pétrole et du gaz dans la vallée du Jurua… : c’est périlleux pour la forêt, pour les réserves indiennes et extractivistes.

. On accélère le développement de la route vers le Pacifique… qui facilitera l’exportation des produits de grandes cultures intensives… : l’accroissement de ces cultures est ainsi suscité et cela se fera au détriment de la forêt et de l’extractivisme.

. On laisse la concurrence se développer entre les produits agricoles et forestiers de l’Acre et ceux en provenance des Etats voisins… : ceci se fait au détriment des petits producteurs agricoles et agroforestiers.

. On cherche à attirer les investisseurs brésiliens et étrangers sans être très regardant sur leurs pratiques.

Quelques évènements récents en Amazonie brésilienne

  • Marina Silva, Ministre de l’Environnement depuis le début de la Présidence Lula, a démissionné. Marina Silva est Sénatrice, élue de l’Acre (PT). C’est une très proche de Lula. Elle est remplacée par Carlos Minc, secrétaire d’état à l’environnement à Rio de Janeiro. Cette démission révèle les discordances entre les discours volontaristes de Lula, pour le DD en Amazonie, et la réalité de l’action gouvernementale pour une Amazonie exploitée par de grandes entreprises forestières, agricoles, industrielles… : Marina Silva, voulant concrétiser le discours officiel du Président, a été contrée par la majorité des autres ministres.

  • Le développement de la canne à sucre en Amazonie : tolérée et maintenant interdite (août 2008). Mais comment contrôler ? Comment empêcher les plantations clandestines ? Les surveillances par satellites ont beaucoup progressées, mais ensuite les moyens manquent pour agir sur le terrain.

  • La création (août 2008) d’un « Fond Amazonien » destiné à financer des actions de protection et de DD en milieu forestier Amazonien. Les ressources de ce fond sont gouvernementales et non-gouvernementales, brésiliennes et étrangères.

Palavras-chave

deflorestação, biodiversidade, proteção das florestas, pesquisa e desenvolvimento


, Amazônia, Brasil

dossiê

Territoires et développement durable

Notas

Alain RUELLAN est Professeur émérite (science du sol) de l’École nationale supérieure agronomique de Rennes - Ancien directeur de l’Orstom (aujourd’hui IRD, Institut de recherche pour le développement), du Programme environnement du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et du CNEARC (Centre national d’études agronomiques des régions chaudes). Ancien président de l’Afes (Association française pour l’étude du sol) et de l’IUSS (International Union of Soil Science).

Fonte

Encyclopédie du développement durable 4D : www.encyclopedie-dd.org

4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable) - Cité européenne des Récollets, 150 – 154 rue du Faubourg St Martin, 75010 Paris, FRANCE - Tél. : 01 44 64 74 94 - Fax : 01 44 64 72 76 - Franca - www.association4d.org - contact (@) association4d.org

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